Le diamant dans les bijoux anciens

Bijoux anciens et diamants : interview croisé d'un historien et de l’auteur du livre « Découvrir, apprécier et identifier les bijoux anciens 1800 – 1950 »

Article publié en version complète sur le site 

naturaldiamonds.com 

Geoffray Riondet

La parution de l’ouvrage collectif « Découvrir, apprécier et identifier les bijoux anciens 1800 – 1950 » m’a donné l’occasion d’interviewer Geoffray Riondet, expert du bijou ancien, expert judiciaire et gemmologue, professeur à l’ING, qui en a dirigé la publication* et Gislain Aucremanne, historien de l’art, spécialiste du bijou et responsable des conférences de L’Ecole des Arts Joailliers.

L’avis croisé de l’expert et de l’historien éclaire une période riche de l’histoire joaillière explorée ici sous l’angle du diamant.

A l’heure où le marché des bijoux anciens connaît un engouement, il est intéressant de se replonger dans l’histoire de la parure. Si Louis XIV adorait le diamant et en fit venir beaucoup de la région de Golconde en Inde (les mines sud-africaines étaient encore inconnues), la cour de Louis XVI en était tout aussi friande. L’affaire du collier de la reine qui impliqua Marie-Antoinette (une pure merveille de 2 800 carats) reste un épisode célèbre de cette époque.

Après la Révolution française, une nouvelle ère s’ouvre, qui verra le diamant tour à tour s’effacer ou s’affirmer en fonction des sources d’approvisionnement, des aléas politiques ou conjoncturels et des modes. Le diamant revient en force à la Belle Epoque lorsque le style Guirlande de Cartier le réinvente dans une délicate poésie florale. Dans les années 20, la « période blanche » ouvre la voie au diamant serti sur platine. C’est toute la géométrie des bijoux Art déco comme la fluidité des robes du soir très décolletées qui mettent en valeur la lumière et la pureté de la pierre.

 

 Lien vers la parution complète de l’article sur le site naturaldiamonds.com 

La photo est la propriété de G. Riondet. Toute reproduction de texte et photo est interdite.

*« Découvrir, apprécier et identifier les bijoux anciens 1800 – 1950 » Ouvrage réalisé sous la direction de Geoffray Riondet avec le soutien de l’Institut National de Gemmologie et de la Maison Riondet, préfacé par Victoire de Castellane, avec la collaboration de Valérie Goupil, Anne Laurent, Brigitte Serre-Bouret, Loïc Lescuyer, Gérard Panczer – Flammarion, mai 2021.

Précédent
Précédent

Cartier et les arts de l’Islam

Suivant
Suivant

Buccellati, 100 ans de poésie