Le 6 octobre dernier, je m’envole pour l’île de la Réunion. J’ai de la chance, la femme qui m’a choisi ne peut plus se passer de moi, et si chaque histoire a sa perle, elle pense que chaque jour est une belle histoire, donc elle m’a déjà acheté plein de perles. Embarquement donc, loin d’un Paris pluvieux, pour une destination de soleil et d’alizés où mes perles vont montrer ce qu’elles savent si bien faire : briller.

A peine arrivé, voici que la séance photo commence. On me positionne, on me contorsionne, on me met en équilibre sur une feuille tropicale, sur un banc, au creux d’un tronc… les clients de l’hôtel, attirés par cet étrange shooting, s’approchent, me font des compliments, me demandent mon nom. Je m’appelle TROLLBEADS.

Quelqu’un veut savoir si mes perles sont des pierres étoilées, vous savez, comme ces saphirs si rares qui ont une étoile en profondeur. Non, je suis en verre de Murano, et faite à la main, c’est mieux qu’un saphir, non ?

Sous le soleil des tropiques et dans cette nature luxuriante, je suis magnifique ! Mes couleurs exhalent toutes leurs nuances, les paillettes de mes perles de verre s’illuminent au soleil. Mes tons d’automne brillent de mille feux chaleureux, miel, brun, carmin, cognac.

On m’a aussi habillé avec des perles roses qui laissent deviner de petites pointes de vert et des paillettes dorées. Ça réchauffe les tons bruns, j’aime bien.

Je sais que je n’ai pas le droit de me baigner, donc je reste sagement au bord de la piscine. Je tiens compagnie à la belle Suisse, elle non plus n’a pas le droit d’aller à l’eau. Elle manque un peu de couleur, vous ne trouvez pas ? Bon, mais je sais que dans son cas, la beauté est à

l’ intérieur. Mais pour le panache des couleurs, c’est moi la vedette !

Après le bain,  un bon cappuccino, c’est l’usage.

Après deux jours de repos et de baignade, nous partons vers les volcans. C’est bien pour ça que l’on est venu jusqu’ici, non ? Me voici sur une pierre de lave. Holà le vertige ! Mais c’est superbe. Ici, on culmine à plus de 2 300 m, au-dessus du cirque de Mafate. Les volcans sont éteints mais le relief porte la trace abrupte et escarpée des jaillissements de lave durcis. L’effondrement des roches a créé de véritables précipices.

La végétation, luxuriante à mi-hauteur, devient sèche et râblée en altitude. On voit même quelques chalets en bois. La belle Suisse pourrait se sentir chez elle, à quelques arbustes près.

Et pour finir, pas de visite à la Réunion sans un petit tour dans les plantations de cannes à sucre.

Retour à Paris demain, c’est bien dommage.

A bientôt pour un prochain voyage… avec mes nouvelles perles bien sûr!