Diamants insolents

Regardez-les ! Les bijoux sont en fête, défilent en s’amusant, habillant ou déshabillant les belles, convolant joyeusement dans la lumière tamisée de l’hôtel de Vendôme. Ils sont là, brillants et insolents, cherchent à capter votre attention, à vous interpeler. Ils vous racontent une histoire de pays lointains, ils vous montrent des heures et des mois de travail minutieux. Jaillissements, volutes ou cascades, les diamants crépitant sous la lumière semblent rappeler que, quel que soit leur prix, ils sont là pour séduire et éblouir, jamais pour rester dans la pénombre d’un coffre.

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Regardez-les ! Les bijoux sont en fête, défilent en s’amusant, habillant ou déshabillant les belles, convolant joyeusement dans la lumière tamisée de l’hôtel de Vendôme. Ils sont là, brillants et insolents, cherchent à capter votre attention, à vous interpeler. Ils vous racontent une histoire de pays lointains, ils vous montrent des heures et des mois de travail minutieux. Jaillissements, volutes ou cascades, les diamants crépitant sous la lumière semblent rappeler que, quel que soit leur prix, ils sont là pour séduire et éblouir, jamais pour rester dans la pénombre d’un coffre.

Il y a les joailliers majestueux comme Cartier, Van Cleef et Arpels et Chaumet, qui vous enveloppent dans leur légende de fêtes flamboyantes, de palais indiens et de jardins des rois. Ces joailliers plus que centenaires étaient les fournisseurs, les artistes dédiés, les confidents des habitants de ces lieux. Et paradent rivières de diamants dont la fluidité est une prouesse de sertissage, clips d’oreilles dont l’appairage des pierres a pris des mois, tiares arachnéennes et légères comme un trait de crayon, gouttes de diamants qui perlent aux oreilles et se transforment en rivières enlaçant le cou…

Le magicien de la nature Van Cleef et Arpels redessine les fleurs et les plumes en sertis mystérieux, étire lascivement la fleur de lotus entre deux doigts et nomme Talisman une montre généreuse au cadran de nacre subtilement travaillé en ton sur ton comme un cloisonné. Il y a aussi Lorenz Bäumer, si justement surnommé « le petit prince de la place Vendôme » à ses débuts parce qu’il venait de loin et dessinait comme personne ne le faisait encore. Centralien passionné d’architecture, son hommage aux pampilles des années folles ou à l’épure géométrique de l’Art Déco côtoie des bijoux ronds et gourmands inspirés de la faune et de la flore. Enfin entre en scène Dior Joaillerie, la flamboyante, connue pour ses pierres fines d’une rare beauté chassées au bout du monde. Démesure et insolence d’une énorme aigue-marine pure comme un lac de glacier, courtisée par des poissons diamantés et toute une petite faune multicolore. L’hôtel de Vendôme, situé au cœur du sérail joaillier, place Vendôme, a prêté ses lumineux salons gris perle et l’intimité de ses couloirs boisés à ce défilé joyeux. En avant !

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Isabelle Hossenlopp parution Prestige International 2014
Crédits photos : tous droits réservés

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